Concert “Stabat Mater” de Antonin Dvorak et “O Sweetest Jesus” de Paul Mealor, mars 2024

Ars Vocalis, sous la direction de Roberto Rega, a eu le plaisir de présenter un quatuor vocal de jeunes solistes de talent et d’inviter la pianiste Naïma Pfiffer, âgée de 13 ans seulement, mais déjà lauréate de plusieurs concours pianistiques internationaux.

Antonin Dvořák (1841-1904), “Stabat Mater” (Op.58)

La version originale de 1876, pour solistes, chœur et piano est rarement présentée en concert. Elle revêt un caractère plus intime que la version orchestrale et traduit particulièrement bien les émotions humaines.

Borbála Szuromi (soprano), Géraldine Cloux (alto), Oscar Esmerode (ténor), Joshua Morris (basse), Irena Todorova (piano)

Paul Mealor (né en 1975), “O Sweetest Jesus”Le troisième mouvement du Crucifixus (2012)  est un hymne de méditation lié, comme le Stabat Mater, au temps de la Passion.

Borbála Szuromi (violon), Naïma Pfiffer (piano)
La composition du Stabat Mater est liée à la vie de Dvořák et aux deuils successifs de trois de ses enfants, mis en perspective avec la souffrance de Marie qui voit son fils mourir sur la croix. La version présentée par Ars Vocalis, considérée pendant longtemps comme une esquisse et rarement présentée en concert, est en fait une version achevée pour solistes, chœur et piano, terminée le 7 mai 1876. Elle comporte sept mouvements, alors que la version avec orchestre, complétée en 1877, en compte dix. Dans la version originale, l’air d’alto propose un accompagnement plus souple et doux. Le finale, tout en utilisant le même matériel thématique, est présenté avec des différences remarquables de contrepoint et de développement, en accord avec deux univers sonores opposés : pianistique, plus intime, et orchestral, plus riche et généreux. Comme les deux faces de la lune !

Paul Mealor, né au Pays de Galles en 1975, est l’un des compositeurs vivants les plus interprétés. O Sweetest Jesus est le troisième mouvement du Crucifixus (2012) que le compositeur décrit ainsi : “O Sweetest Jesus est un hymne de méditation et de dévotion. Pour moi, il s’agit de la partie la plus profondément personnelle de ma mise en scène du Crucifixus et celle qui nous permet de nous associer à la souffrance du Christ. Au milieu de l’angoisse de l’accompagnement…… un violon solo offre une prière d’espoir et de lumière.”

(Traduit de Programme notes from the composer – www.exultate.org )

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *